TICs : Les câbles sous-marins, réseau mondial de communication


 

Cinq milliards de personnes se connecteront à Internet cette année, mais parmi elles, qui réalisera en consultant l’actualité, en tchattant avec des amis ou en effectuant des transitions bancaires que tout cela fonctionne grâce à un réseau de câbles installés sous la mer ?

Car c’est bien par ces câbles, d’une longueur estimée à 1,4 million de kilomètres, que transite le trafic Internet sur tous les continents, exception faite de l’Antarctique, pointe la société de conseil TeleGeography, basée à Washington. De quoi faire 35 fois le tour de l’équateur.

Pas plus gros qu’un tuyau d’arrosage pour la plupart, ils transmettent les données dans des faisceaux de fibres optiques aussi fins qu’un cheveu humain. Les informations circulent sous forme d’impulsions lumineuses et sont alimentées par des appareils électriques sur de longues distances.

Le secrétaire d’État Antony Blinken a indiqué que les États-Unis collaboraient avec des pays partenaires et le secteur privé pour construire des câbles sous-marins sécurisés afin que les populations du monde entier aient un accès fiable à Internet.

Google Cloud compte parmi les entreprises qui s’associent au gouvernement des États-Unis et à d’autres pays pour poser des câbles sous-marins, explique un responsable de la filiale de la société Alphabet, qui s’émerveille devant ce « formidable tour de force question partenariat, physique et ingénierie ». Les câbles sous-marins sont des outils au service de l’éducation, du commerce et du développement. Le vice-premier ministre fidjien Manoa Kamikamica affirme que les nouveaux câbles annoncés en janvier pour relier les îles Fidji, Guam et la Polynésie française « ouvriront la voie à la transformation de l’économie par le biais de la connectivité numérique ».

TeleGeography estime à 574 le nombre de câbles sous-marins actifs ou en projet dédiés à Internet dans le monde. Parmi les câbles en phase de mise en œuvre figurent ceux qui relieront :
• l’Amérique du Sud et l’Indopacifique grâce à un projet que Google et le gouvernement chilien prévoient d’achever d’ici 2026, le câble Humboldt ;
• les habitants des États fédérés de Micronésie, des Kiribati, des Tuvalu, des Îles Marshall, de Papouasie-Nouvelle-Guinée, des Îles Salomon, de Vanuatu, des Fidji, de la Polynésie française, de Guam, des Îles Mariannes du Nord et d’autres pays bénéficient d’un accès plus rapide et plus fiable à Internet grâce au réseau câblé Pacific Connect de Google. Le projet est financé en partie par des gouvernements, notamment les États-Unis, l’Australie et le Japon ;
• et 12 pays, de Singapour à la France, grâce au réseau câblé SEA-ME-WE 6 construit par le fournisseur américain SubCom, basé au New Hampshire.
« Nous investissons dans l’installation et l’exploitation d’infrastructures sécurisées pour connecter toutes les régions du globe », a déclaré Antony Blinken.

Sources : ShareAmerica