Le Projet Migrant : Fin de la campagne sur la migration irrégulière au Niger
Après trois (3) mois d’intenses activités, la campagne d’information et de Communication sur la migration irrégulière s’achève aujourd’hui, 31 Décembre 2018 au Niger. Trois mois au cours desquels, les responsables du Projet Migrant et les membres de l’ONG Aide à l’Information Communautaire (AIC) ont exécuté une série d’activités à Niamey et Agadez. On peut noter, entre autres, les journées de sensibilisation et d’information en milieu scolaire et dans les quartiers populaires de la Ville de Niamey, les consultations libres et gratuites offertes aux migrants, l’assistance téléphonique aux migrants en transit au Niger et ceux à l’étranger, le suivi des contenus des médias locaux actifs sur la migration, la formation des journalistes sur le traitement de l’information sur la migration irrégulière.
Des sources proches du Projet Migrant Niger, des milliers de personnes cibles de cette campagne ont été atteintes pour partager avec elles les messages, les informations fiables et utiles aux migrants. En clair, malgré la courte durée de cette campagne, des résultats encourageants ont été obtenus et cela surtout en raison de l’importance des sujets développés. Partout où elle a passé (camps des migrants à Niamey et Agadez, ghettos, milieu scolaire, quartiers) la caravane de sensibilisation et d’information du Projet Migrant a suscité un engouement de grand jour tant chez le public que chez les migrants potentiels en transit au Niger, cible principal du projet.
Pour rappel, la campagne d’Information et de Communication du Projet Migrant a été lancée fin septembre dernier à Niamey. Son but est d’aider les migrants à mieux comprendre leurs options et à prendre des bonnes décisions sur la base des informations fiables fournies par le Projet Migrant à Niamey et à Agadez. Sur le terrain, des conseillers sont déployés pour rencontrer des migrants en plus d’une ligne d’assistance téléphonique. Les échanges portent essentiellement sur les risques et les dangers liés à la migration clandestine ainsi que les alternatives à cette forme de migration qui mobilise de plus en plus l’attention de la communauté internationale.
Selon l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM), en 2018, près de 3400 migrants et réfugiés ont perdu la vie en tentant de rejoindre l’Italie, via la Libye, sur les différents trajets migratoires méditerranéens et ou Sahariens.
niameysoir.com