La Maison de la presse demande l’arrêt de toute pression fiscale sur les organes des médias
COMMUNIQUE DE PRESSE
Depuis quelques temps, nous assistons à une série de fermetures des organes des médias privés. Cette opération inquiétante met à mal la liberté de la presse au Niger. Rappelons qu’au début de l’année 2018, la direction générale des impôts à adresser des correspondances aux responsables des organes des médias pour une opération de contrôle fiscale. De cette opération, plusieurs médias ont été imposés à des dizaines de millions de franc CFA.
Le lundi 12 février 2018, une délégation de la maison de la presse a été reçue par le directeur général des impôts. Au cours de cette rencontre, la maison de la presse a demandé au directeur général de tenir compte de la fragilité économique des organes des médias. Promesse nous a été faite par le DGI en personne qu’aucun media ne sera imposé au-delà de ses capacités.
Aujourd’hui, dans leur grande majorité, ces organes arrivent à peine à payer les « salaires » de leurs employés. Les conditions de vie et de travail des journalistes restent très difficiles. Les organes des médias comptent trois (3) années d’arriérés de fonds d’aide à la presse (2015, 2016,2017).
Aussi, le bureau du conseil d’administration de la maison de la presse demande :
- L’arrêt de toute pression fiscale sur les organes des médias ;
- A la DGI de prendre en compte la particularité des entreprises de presse qui font du service public
- Le règlement de trois années de fonds d’aide à la presse
- La mise en application du décret sur la publicité
- La création d’un fonds d’investissement pour les médias.
Fait à Niamey le 19 juillet 2018
Le bureau du Conseil d’Administration