Vers la mise en place de l’agenda concret du G5 Sahel


En prélude au Sommet de Bruxelles sur le G5 Sahel prévu le 23 février prochain, Niamey multiplie ses offensives diplomatiques. C’est ainsi que la semaine dernière, tour à tour, M. Pierre Buyoya, ancien Président du Burundi, Haut Représentant de l’Union Africaine (UA) pour le Mali et le Sahel, M. Mamane Sambo Sidikou, le nouveau Secrétaire Permanent du G5 Sahel, ont été reçus en audience par le Président Issoufou Mahamadou.

Ce lundi 12 février 2018, sur le même sujet, le Chef de l’État a également reçu en audience le Représentant de l’Union Européenne (UE) au Niger, l’Ambassadeur Mateus Paula puis l’Ambassadeur de France au Niger M. Marcel Escure.

Selon Mateus Paula, il a été question du lien entre le Sommet du G5 Sahel tenu le 6 février à Niamey et celui qui se tiendra à Bruxelles le 23 février 2018. Parlant de l’agenda concret du G5 Sahel, l’Ambassadeur Mateus Paula a dit évoquer avec le Président de la République Issoufou Mahamadou, les questions de sécurité et de développement, les aspects politiques et la stabilité dans la sous-région.

Pour sa part, M. Marcel Escure a rassuré, ce matin, que « La France soutient le G5 Sahel comme elle soutient le Niger, son développement et sa sécurité ».

A noter que la force antijihadiste naissante du G5-Sahel sera composée d’un effectif de 5000 Soldats. La mobilisation financière est estimée à 250 millions d’euros pour ses débuts et à « 400 millions à plein exercice » au printemps 2018. L’Union européenne a promis 50 millions d’euros, la France 8 millions (surtout en matériels), chacun des cinq (5) pays fondateurs 10 millions, et l’Arabie Saoudite 100 millions. Les États-Unis ont promis aux cinq (5) pays membres de la force une aide bilatérale de 60 millions de dollars. Des ressources nécessaires à la mise en place de l’agenda concret du G5 Sahel

Pour rappel, le G5 Sahel a été créé en février 2014 et regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie,  le Niger et le Tchad. Dans un contexte sécuritaire fragile, le G5 Sahel s’inscrit dans une forte tradition d’intégration régionale en matière de développement économique et de lutte contre le terrorisme.

niameysoir.com