Le PNDS -Tarraya fête ses 27 ans !


PNDS-1Le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya) a célébré ce Samedi 13 janvier 2018 le 27ème anniversaire de sa création le 23 Décembre 1990. Le décalage étant dû cette année en raison d’un agenda national particulièrement chargé. Ce rendez-vous a été un moment de grandes retrouvailles dans la ferveur et la convivialité. Il a rassemblé une foule gigantesque au Palais du 29 Juillet de Niamey. Les festivités riches en couleurs et en animations culturelles ont enregistré la présence des leaders des partis politiques membres de la Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN) et de l’APR. Ces derniers se sont d’ailleurs tour à tour succédé à la tribune pour réaffirmer leur soutien au Programme de Renaissance du Niger ainsi que leur appartenance à la MRN.

Dans un langage franc et direct, le Président du Comité Exécutif National (CEN) du PNDS-Tarayya, M. Bazoum Mohamed a rappelé ‘’les ténébreux orages’’ et ‘’les brillants soleils’’ qui font du parti rose une organisation politique responsable à croissance aussi constante que consistante en raison de deux grandes vertus reconnue chez tout militant : « la résilience justement » et « la fidélité ».

Comme de tradition, M. Bazoum Mohamed a mis à profit cette occasion tant attendue pour entretenir les militants, les alliés du parti ainsi que l’opinion publique sur la situation sociopolitique et économique du pays.

De la situation sécuritaire

ARmerSelon le Président du CEN/PNDS-Tarayya, M. Bazoum Mohamed, la situation securitaire s’est considérablement améliorée ces derniers temps, confirmant en cela une évolution tendancielle à l’œuvre depuis quelques mois.  Dans la région de Diffa, la guerre contre les terroristes de Boko Haram consiste désormais à faire face à des agissements de hordes résiduelles en perdition. Le long de la Komadougou, les populations ont fini de cultiver le poivron et sont en train de le récolter. Si certaines mesures économiques et sécuritaires contraignantes restent encore maintenues, c’est parce qu’en face, en territoire nigérian la guerre n’est toujours pas tout à fait terminée.

Les régions de Tillabéry et de Tahoua connaissent une accalmie remarquable du fait de la combinaison de deux facteurs: une mobilisation conséquente des troupes nigériennes dans la perspective de la montée en puissance de la force conjointe du G5 Sahel, d’une part et un engagement exceptionnel de la force française Barkhane dans les régions de Gao et Menaka au Mali, à la nationale d’autre part.

De la présence des bases occidentales au Niger

Macron-Niger-Armee-Francaise-NigerLe Président du PNDS-Tarraya a levé toute équivoque sur une prétendue aliénation de la souveraineté Nationale à des puissances étrangères. « Ce que vous devez savoir, c’est que l’opération Barkhane se sert de notre territoire comme d’un point d’appui naturel eu égard à notre proximité avec le Mali. S’il s’agit d’une déchéance, nous la partageons alors avec le Mali, justement mais aussi le Tchad, le Burkina Faso et même le Sénégal et la Côte d’Ivoire, pour ne citer que ces pays, peu ou prou exposés aux dangers du terrorisme sahélo-saharien et où des forces françaises sont stationnées » a dit M. Bazoum Mohamed.

 « Si des militaires de ces pays sont présents dans presque tous les pays du Sahel aujourd’hui plutôt qu’hier c’est tout simplement parce que la menace du terrorisme dans notre région connaît une acuité particulières ces 7 dernières années et que le terrorisme djihadiste ne nous affecte pas nous seulement, mais eux aussi. C’est au nom du même impératif de la lutte contre ce terrorisme que ces pays ont engagé des armées nombreuses sur les fronts de l’Irak et de la Syrie. »

A part la France et les États-Unis, poursuit-il, l’Allemagne dispose sur notre territoire de 40 militaires à l’aéroport de Niamey assignés exclusivement à une mission logistique pour le compte du contingent allemand présent dans le cadre de la mission des Nations unies au Mali (MINUSMA).

De l’adoption  de la loi des Finances 2018

PNDS-4Pour M. Bazoum Mohamed la loi des Finances 2018 contient des mesures fiscales imposées par une conjoncture économique aux origines principalement exogènes. A titre d’exemple, le kilogramme d’uranium coûte aujourd’hui à peine 20 dollars sur le marché spot, alors qu’il avait pu coûter plus de 120 dollars au cours de la décennie 2000. Quant au prix du pétrole brut, il s’est déprécié entre 2015 et 2017 des 2/3 de sa valeur et que cela a eu un grand contrecoup fiscal sur les recettes de l’État pour la quantité produite au Niger a expliqué le président du PNDS-Tarraya.

Dans le même ordre d’idée, il a  souligné que la baisse du cours du pétrole a provoqué une grave récession de l’économie du Nigeria et une dépréciation de plus de la moitié de la valeur de la monnaie de ce pays, rendant totalement problématique le commerce avec ce voisin si stratégique pour notre économie. A cela est venue s’ajouter la quasi disparition de l’État libyen et la quasi fermeture de la frontière algérienne, avec leurs répercussions sur le Niger

C’est du reste, les principales raisons qui ont commandé les mesures contenues dans la loi des Finances a expliqué M. Bazoum Mohamed qui renchérit que ces mesures n’ont rien d’excessif. Elles consistent notamment dans la mise en œuvre d’une directive de l’UEMOA de 1998, appliquée par tous les pays de la communauté à laquelle, dit-il, nous ne saurions éternellement nous dérober.

En dépit de ce qui précède, a rassuré M. Bazoum Mohamed, la situation économique du Niger est en train de s’améliorer. Cependant, il reste à mettre l’accent sur la lutte contre la corruption ainsi que l’assainissement de la gestion de l’État conformément aux instructions du Président de la République.

De la situation politique

PMLe Président du CEN du PNDS-Tarraya M. Bazoum Mohamed a mis l’accent sur la poursuite normale du processus électoral de 2021 au Niger. Ceci à travers notamment l’installation de la CENI permanente et la confection bientôt du fichier électoral biométrique.

A cet effet, il a lancé un appel fraternel aux partis de l’Opposition pour qu’ils envoient  leurs trois (3) délégués à la CENI afin qu’ils soient impliqués à ce stade du démarrage des activités de celle-ci.

« Ma conviction intime est que c’est cela leur intérêt, de même que c’est cela l’intérêt de notre pays. En tout état de cause personne ne doit perdre de vue que l’agenda de la CENI ne saurait être affecté par les stratégies des acteurs politiques. » a-t-il affirmé.

Tout en rendant hommage aux militants du PNDS – Tarraya, il a surtout exprimé sa satisfaction par rapport à la loyauté et à l’engagement des partis alliés. Le 7ème Congrès du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya) est prévu les 24 et 25 mars prochains. Auparavant l’Organisation des Jeunes Tarraya (OJT) organisera son congrès pour les 3 et 4 mars 2018 a conclu M. Bazoum Mohamed.

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