LES ÉCHOS DE NIAMEY….
SÉCURITÉ : 2 nigériens et 6 agents humanitaires français tués à Kouré (Tillaberi)
Les criminels ont encore frappé à Kouré ! (Par Ibrahim Hamidou / Journaliste)
Tuer des modestes personnes qui cherchent le savoir et le plaisir par la découverte de lieux dont ils ont entendu parler ! Juste ça !
Le summum de l’ignominie !
Ces crapules peuvent sévir en toute tranquillité car ceux qui sont chargés de notre sécurité à tous sont occupés à d’autres choses plus lucratives. Nous ne parlons pas ici des FDS mais de la politique sécuritaire du pays !
C’est cela les conséquences de l’impunité érigée en dogme !
La propagande sur le prétendu îlot sécurisé qu’est le Niger en a pour ses frais !
Nos condoléances aux familles des victimes de ces crimes abjectes et odieux !
SÉCURITÉ : 2 nigériens et 6 agents humanitaires français tués à Kouré (Tillaberi)
Il n’y a pas que les images qui peuvent choquer… (Par Ibrahim Adamou Journaliste à Niamey)
Personnellement j’ai été moins choqué par les images des exécutions que par ce récit d’un média français : « la plupart des victimes ont été tuées par balles. Une femme qui s’est enfuie a été rattrapée et égorgée ». En fait, dans la couverture des actes terroristes, il n’y a pas que les images qui peuvent choquer. Il y a aussi certains mots utilisés pour décrire la cruauté. L’un dans l’autre, tout est une question de choix éditorial au niveau des médias. Le débat se pose même au niveau de la grande presse internationale. Les médias qui refusent de diffuser certaines images ne veulent pas faire la propagande aux terroristes et surtout choquer les âmes sensibles. Ceux qui diffusent les images expliquent vouloir mettre en évidence la cruauté des terroristes et amplifier le rejet de leurs actes auprès des populations.
SÉCURITÉ : La source de l’instabilité en Afrique, c’est aussi la France
Par Ibrahim Bana (Activiste politique parti MODEN LUMANA AFRICA) facebook
Il y a quelques temps, la France accusait nos armées de ne pas être à la hauteur des enjeux de la lutte contre le terrorisme et cela devant les revers que nos armées subissaient face aux immondes terroristes.
Aujourd’hui que nos armées semblent avoir repris du poils de la bête en contenant tant bien que mal les rares assauts des djihadistes, la même France monte au créneau en essayant de saper le moral de nos Forces de Défense et Sécurité (FDS) en mettant notamment la pression ( depuis le dernier sommet du G5 Sahel tenu à Nouakchott ) sur nos gouvernements pour enquêter sur des exactions commises lors des opérations militaires antiterroristes .
Moi j’ai une question pour Macron : Pourquoi n’a-t-il pas exigé des terroristes qui écument le Sahel l’ouverture d’enquête après les massacres de Karamga, Bosso, Chinagoder, Inatès etc….?.
CE QUE JE PENSE : ( Abdoul Écrivain du Sahel / Journaliste)
« Un pays incapable d’éviter la fraude aux examens du BEPC ne peut rien contre la fraude électorale ».
POLITIQUE : Ramin mugunta, guina shi gagéré… (Par Ibrahim Hamidou / Journaliste)
En apparence, le concassage des partis politiques de l’opposition comme de la majorité est censé profiter aux précoces adeptes du terrain. Le flou artistique entretenu au sein de LUMANA y compris par des décisions de justice, est fortement perçu comme un coup de pouce important vers une victoire certaine en 2021.
Mais j’aimerais, pour l’histoire, demander à ces fonceurs têtes baissées et autres soutiens inconditionnels de Bazoum Mohamed, de regarder du côté de DUBARA et de s’interroger sur la candidature du « commandant étoilé ».
La question est : quel parti politique nigérien doit être inquiet de cette candidature ?
Sur l’échiquier politique national avec quel parti politique le « commandant étoilé » est-t-il vraiment le plus proche ?
J’ai déjà assisté à 2 reprises à ce que feu Moumouni Adamou Djermakoye avait qualifié en premier de « holdup électoral » : la première fois c’était en 1997 et la dernière fois en 2016. Mais toutes les fois où ce holdup a été possible, les auteurs se sont appuyés sur l’État dont ils avaient le contrôle !
En dehors donc d’un probable holdup, qui pour me convaincre sur les chances du « commandant étoilé » de remporter des élections même passablement transparentes ?
Le brouhaha est le meilleur moyen de cacher le cynisme. Le PNDS-Tarayya (Ndlr : principal parti au pouvoir) a donc intérêt à bien ouvrir les yeux et arrêter de croire qu’il est sur un boulevard bien tracé alors que celui-là même qui avait mis le pied de Issoufou à l’étrier se dit aussi être sur le même boulevard.
Quelqu’un ment quelque part.
SOCIÉTÉ : la Nationalité d’origine (Ibrahim Bana, Activiste politique parti MODEN LUMANA AFRICA)
« Le jour où je serai candidat aux élections présidentielles , si quelqu’un dit que je ne suis pas nigérien d’origine , je publie l’extrait de naissance de mon père ou de ma mère dans les minutes qui suivent . Je ne dirai jamais que les gens en veulent aux Djerma ou aux peuls . C’est simple comme bonjour »
POLITIQUE : The shame ! (Par Ibrahim Hamidou / Journaliste)
Nous connaissons toute la gymnastique pseudo technico-intellectuelle orchestrée par les kakakis de la Renaissance pour nuancer le classement de l’IDH du PNUD.
À la limite, c’est la « résilience (je déteste ce mot) des nigériens qui est vantée pour nous faire accepter ce rang honteux de dernier de la planète ! Ils sont sans scrupule les renaissants nigériens.
Et voilà que pour nous faire davantage honte, c’est L’UEMOA (Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine) dont le Niger est membre, dont la Commission (l’organe central) est présidée par un nigérien militant de première heure du parti PNDS-Tarayya, publie le mois passé, une enquête qui indique que le Niger est le pays le plus pauvre de cette union !
75,5 % des nigériens sont pauvres ! Oui vous avez bien entendu : 75,5 % des nigériens sont pauvres !
Ou Abdallah Boureima (ancien ministre, président en exercice de la commission de l’UEMOA) est en porte à faux avec la Renaissance et participe comme il peut à la prise de conscience des nigériens quant au désastre perpétré par ses amis contre le Niger, ou alors « à l’insu de son plein gré », la nécessité de siffler un coup d’arrêt de la descente aux enfers du Niger et de son peuple s’est imposée.
75,5 % des nigériens sont pauvres ! Quel thème de campagne pour la Renaissance ! Quel exploit !
À la place du président Issoufou, je me livre aux nigériens pour qu’ils décident du sort qu’ils me réservent !La honte dans toute sa laideur ! Plus pauvre de tous les 8 pays membres de l’union !
On comprend à présent pourquoi s’adressant au peuple, ils ne parlent d’aucun met succulent mais de ‘’dambu’’ (Couscous local à base de maïs). Hum…même pas le ‘’chinkawa da waké’’ (Riz au Niébé). Leur discours est conforme à l’état de pauvreté dans lequel ils ont plongé le peuple ! Les nigériens ont l’obligation d’arrêter cette humiliation sans fin !
POLITIQUE : Article 47, Moussa Tchangari ( Acteur de la Société Civile) à Ibrahim Bana (Activiste politique du parti MODEN LUMANA)
Bana Ibrahim, mon frère, je sais que tu ne partages pas le contenu de mon post. Conseil Consultatif National (CCN) ? Oui, j’ai participé; mais, saches que j’y suis allé avec des idées claires, tout un document préparé laborieusement. Nos idées n’ont pas eu beaucoup d’écho dans cette enceinte. Quelques-unes sont passées. Si tu veux le savoir, j’ai toujours combattu des idées saugrenues telles que nationalité, origine, etc. Ceci dit, je dis que vous êtes en train de faire un débat doublement faux sur l’article 47.
D’abord, parce que Bazoum, contrairement à ce d’aucuns pensent, n’est pas concerné par cet article. Je ne sais pas quels éléments ont en leur possession les gens qui disent que ses parents ne sont pas nigériens, mais je suis convaincu qu’il l’est, même dans le sens tordu de l’article 47.
Ensuite, dans le contexte actuel, je me demande s’il faut mettre son énergie sur la recevabilité de la candidature de Bazoum ou sur les conditions d’élections crédibles de manière générale. Quelle personne lucide s’attend à ce que la Cour Constitutionnelle actuelle disqualifie Bazoum sur la base d’éléments que certains disent détenir sur ses origines ?
Pour moi aujourd’hui, la question est de savoir si nous voulons réellement travailler à la fin du calvaire ou si nous continuons à entretenir le faux espoir d’une disqualification de Bazoum par cette Cour. Enfin, la question est aussi de savoir si une disqualification de Bazoum ou de n’importe lequel des autres candidats résout les problèmes existentiels du Niger et de ses habitants.
Moussa Tchangari ( facebook)