Niger : Embuscade tendue à Baley Béri près de TongoTongo (Tillaberi)


Imagddde1Dans la soirée du lundi 13 mai 2019, trois (3) attaques armées ont successivement ciblé la prison de haute sécurité de Koutoukalé, la localité de Mangaizé (Département de Ouallam) et l’Eglise de Dolbel dans le département de Téra. Ces attaques ont donné lieu à des poursuites dans la Zone Nord Tillaberi devenue de plus en plus fragile en raison de la persistante des menaces sécuritaires. Au cours de ces poursuites, apprend-on, à l’instant, un des véhicules de patrouille nigérienne aurait sauté sur un engin explosif improvisé (EEI), ce mardi 14 Mai dans l’après-midi. Selon toute vraisemblance il s’agit d’une embuscade tendue à Baley Béri près de TongoTongo près de la frontière malienne. Pour l’instant, on parle de sept (7) soldats blessés et de plusiuers autres qui n’ont pas encore répondu à l’appel. Selon nos sources, cette patrouille est composée des éléments du détachement de Ouallam qui poursuivraient les terroristes qui ont attaqué, lundi, la prison de Koutoukalé.

S’agissant de la prison de haute sécurité de Koutoukalé, située à une quarantaine de kilomètres au nord de Niamey, la ville capitale, cette attaque est la deuxième du genre. Un sous-officier de la garde nationale de classe 99 aurait été tué. Dans cette prison, rappelle-t-on, sont incarcérés des terroristes, des narcotrafiquants et bien d’autres dangereux criminels d’où les tentatives de leur libération par les assaillants. Ce sont les mêmes qui, dans leur fuite se seraient attaqués, aux environs de 21 h à l’Eglise de Dolbel emportant un véhicule et en blessant par balle le prêtre Nicaise.

A Mangaizé, localité située à une quinzaine de kilomètres du département de Ouallam, les assaillants ont saccagé le matériel du réseau GSM installé dans cette zone qui abrite un camp de réfugiés maliens. Malgré tout, à koutoukalé comme à Mangaizé les attaques ont été repoussées.

Officiellement, le Gouvernement tarde encore à communiquer sur ces attaques dont assurément la simultanéité n’est pas fortuite. Les forces de défense et de sécurité (FDS) sont sur le qui-vive, les opérations de poursuite et de ratissage de la zone sont en cours. Pour rappel, le gouvernement avait décrété l’état d’urgence dans la région de Tillabéry notamment dans les départements de Ouallam, Ayorou, Bankilaré, Abala et Banibangou en 2017. Cette mesure exceptionnelle a été ensuite élargie en 2018 aux départements de Say, Téra, Torodi, Gotheye et Tillabéri.

niameysoir.com