Vers la réglementation et la régulation de la presse en ligne au Niger


À l’ère du numérique qui couvre tant de secteurs socio-professionnels aujourd’hui, le débat tant attendu sur la règlementation des médias en ligne au Niger a fait l’objet d’un atelier de partage et de réflexions sur l’encadrement juridique des médias électroniques (en ligne). Cette rencontre s’est tenue le lundi 17 septembre 2018 dans la salle de conférence de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et de la Poste au Niger (ARTP) suivie d’une conférence de presse animée par le ministre porte-parole du gouvernement Zakaria Abdourahaman, ce mardi 18 septembre 2018 dans l’après-midi.

lignnIl s’agit d’un cadre ouvert d’échanges et de réflexions qui a rassemblé des membres du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), des experts de l’autorité de régulation de la télécommunication ainsi que les journalistes. Un des objectifs visés par cet atelier est de conduire de la réflexion pour combler le vide juridique qui caractérise le domaine de la presse en ligne au Niger. En clair, il était question de proposer une réglementation de ce secteur médiatique non moins important par des lois et ce, au moment où les secteurs de l’audio-visuel et les journaux sont pris en compte par des ordonnances ou des lois, selon la nature du régime en place.

Le Conseil Supérieur de la Communication a d’ores et déjà élaboré un avant-projet de lois qui a été transmis au ministère de la Communication, autorité ayant en charge l’encadrement juridique du journalisme et de la communication dans notre pays.

Règlementer pour réguler les médias en ligne, tel est le défi de l’heure. A travers la création d’un cadre juridique qui régit les médias en ligne, qui canalise ou projette la gestion des réseaux sociaux, la poursuite des hackers et des pirates par des lois pénales ou correctionnelles serait envisageable.

lignC’est dans ce sens que le président du CSC M. Sani Kabiru estime que l’adoption d’un code d’éthique et de régulation de la presse en ligne est à encourager pour sécuriser et développer ce secteur.

Lors de sa conférence de presse qui a suivi l’atelier, le ministre porte-parole du gouvernement M. Zakaria Abdourahaman a largement entretenu les participants sur la gestion non seulement des communications électroniques à grande échelle, mais aussi des réseaux sociaux qui sont devenus des outils de diffusion d’informations sur la vie de la nation. « Ces réseaux sociaux sont aussi à réguler  comme dans d’autres pays africains » a conclu le porte-parole du gouvernement.

Ishaq  Chitou

niameysoir.com